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Face aux coupes budgétaires nationales, défendre les services publics locaux !
Avec une baisse de plus de 7 milliards d’euros des recettes des collectivités territoriales, le projet de loi de finances pour 2026 (PLF) prévoit des coupes budgétaires inédites pour les services publics locaux. Ecoles, petite enfance, action sociale, culture, sport… de nombreux services publics essentiels du quotidien risquent d’être fragilisés.
L’Association des Maires de France va encore plus loin, fustigeant « un PLF scandaleux » et les « mensonges d’Etat ». Car d’un côté, l’État exige des collectivités qu’elles réduisent leurs dépenses ; de l’autre, il les force à dépenser plus : revalorisations salariales, mises aux normes, sécurité, transition écologique, inclusion scolaire sans les moyens adaptés, transfert de nouvelles charges sans compensation financière suffisante, etc.
Il se trouve que les mêmes forces conservatrices qui étouffent financièrement les communes au niveau national, multiplient localement les attaques contre le budget des communes. Il y a quelques mois, notre commune était faussement accusée de laisser filer ses dépenses, de « vivre à découvert », d’avoir une capacité d’endettement devenue « incalculable » ; aujourd’hui, notre préparation budgétaire est taxée d’immobilisme, soit l’accusation inverse.
Dans ce contexte de fortes contraintes financières et d’accusations mensongères, le défi est clair pour de nombreuses communes au moment d’élaborer leur budget 2026 : réussir à maintenir leurs services publics de proximité, avec des moyens en baisse.
Face aux dérives budgétaires nationales, les collectivités ont bien raison de défendre une gestion rigoureuse, responsable et tournée vers l’intérêt général.
Les élus du groupe majoritaire vous souhaitent de belles fêtes de fin d'année, entourés de tous vos proches, ainsi qu'une très belle année 2026.
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